Édition du mercredi 15 mai 2002
Le point sur les négociations concernant les candidatures aux législatives
Gauche et droite peaufinent en ce milieu de semaine leurs accords respectifs en vue des candidatures pour les législatives des 9 et 16 juin prochains.
Du côté des socialistes, des communistes, des verts et des radicaux de gauche, on pourrait aboutir ce mercredi à un accord national, a annoncé mardi soir le secrétaire national du PS chargé des élections.
Voici, selon lagence Associated Press (AP), l'état des lieux des négociations de la "gauche unie" (PS, PCF, Verts et PRG) mardi, en vue de la conclusion d'un accord électoral portant sur une trentaine de candidatures "uniques" (soutenues par les quatre partis) et 90 à 100 candidatures "de rassemblement" (entre deux ou trois partis) :
- PS (248 députés sortants) : le Parti socialiste, dont une centaine de sortants sont menacés, devrait être le principal bénéficiaire des candidatures uniques.
- Verts (4 députés sortants ): 17 candidats uniques Verts devraient défendre les couleurs de la gauche, en plus des 42 circonscriptions déjà réservées aux écologistes en vertu d'un accord bilatéral conclu avec le PS avant le 21 avril. En échange, les Verts se sont engagés à soutenir les candidats PS dans 69 secteurs.
- PCF (35 députés sortants) : le PCF a accepté de soutenir 16 candidatures uniques socialistes (contre le soutien à 7 communistes), 6 candidatures uniques Vertes et une du PRG. Hors accord, le PCF compte présenter 490 à 500 candidats en métropole.
- PRG (15 députés sortants) : en vertu d'un accord conclu fin 2001 avec le PS, 38 candidats radicaux de gauche (dont 5 primaires avec le PS) sur 52 devraient être épaulés par les socialistes.
Quant à la majorité présidentielle, les dirigeants de l'Union du même nom (UMP) s'efforcent de convaincre les réfractaires de la droite, particulièrement de l'UDF, de rejoindre la formation chiraquienne.
L'UMP a publié, mardi, une version actualisée de la liste des candidats qui se présenteront sous son sigle exclusif : 533, dont 50% de RPR, 25% d'UDF, 16% de DL et 7% de divers droite mais seulement 115 femmes (20%) - ce qui expose d'ailleurs la formation chiraquienne à des pénalités financières pour non respect de la parité.
L'UMP ne laisse donc que 44 circonscriptions pour les candidats de l'UDF qui refusent de rejoindre ses rangs.
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